2 de febrero de 2007

Le Marchand d’Étoiles

Assis au fond d’un sombre café, je réfléchissais devant la fumé de ma tasse quand soudain deux hommes firent irruption dans ce bizarre endroit. Leur aspect me surpris et aussi j’écouta attentivement la conversation qu’ils maintinrent tout en faisant semblant de ne pas me soucier d’eux. Cette conversation est celle que je transcris à continuation :

Petit homme ventru (j’appris par la suite qu’il s’appelait Arnolphe) : -Alors comme ça vous vendez des étoiles ?

Marchand : -Et oui monsieur, il faut bien faire quelque chose pour vivre, non ?

Arnolphe : -Ma foi, je n’avais jamais entendu parler d’une si étrange profession.

Marchand : -Mais ce que justement c’est une profession nouvelle et j’ai le plaisir de vous présenter son génial inventeur, car il est devant vous !

Arnolphe : -Ou ça ?

Marchand : -Devant vous je vous dis (et il ajouta cela avec orgueil) : L’inventeur c’est moi !

Arnolphe : - Vous ?

Marchand : - Qui monsieur, moi ! Bien sur avant d’en arriver la j’ai du faire d’autres métiers. Ainsi au par-avant j’ai vendu l’élixir de la jeunesse, la liqueur de l’éternité, mais las d’être poursuivi par des clients mécontents du résultat de mes produits et par des fournisseurs trop regardants au prix de leur marchandise, j’abandonnais un a un tous ces métiers, jusqu'au jour ou je décidas de faire nouvelle route et de créer une nouvelle forme de négoce. Depuis, je vends des étoiles. Et vous n’imaginez pas les avantages de cette profession ! Le client n’est pas content du produit acheté ? A qui la faute si ce n’est à la Lune qui sorti un peu trop tôt efface l’étoile acheté par ce dernier. Ainsi dans ma nouvelle profession la faute est toujours au astres, a la pluie de météorites de Jupiter, mais jamais au vendeur !

Arnolphe : -Et vous en vendez beaucoup d’étoiles ?

Marchand : -Jusqu'à présent pas une ! Mais je commence seulement. D’ailleurs je note chez vous un certain intérêt. Et puis tenez, je ne sais pourquoi je vous trouve sympathique et vais vous proposer une bonne affaire. Je puis en ce moment vous céder Venus pour qu’elles sous à peine !

Arnolphe : -Mais je n’en veux pas moi monsieur de vos étoiles !

Marchand : -Et bien vous avez tord, grand tord ! Vous refusez une fortune que je vous donne pratiquement pour quelques morceaux de pains ! Songez monsieur ! Venus ! Vous avez devant vous l’opportunité unique de votre vie d’acheter l’étoile de l’amour !

Arnolphe : -Et bien justement, j’ai déjà commis cette bêtise le jour de mon mariage, je ne vais recommencer de nouveaux alors q’il y a seulement deux ans que je suis veuf ! Et puis cette étoile, a quoi me servirait-elle ?

Marchand : -Mais justement monsieur a rien du tout ! L’utilité des étoiles c’est qu’elles ne servent à rien ! C’est à cause de cela qu’elles sont si cherres, pas n’importe qui peut s’acheter une étoile ! Seulement les personnes, et je devine que vous étés l’une d’entre elles, qui connaissent la valeur des choses inutiles. Et puis ce soir je suis généreux, si vous m’achetez Venus je vous donne par-dessus le marché et sans que vous dépensiez un centime de plus…je vous donne….je vous donne… tenez , je vous donne Napoléon !

Arnolphe : -Napoléon ? Comme l’empereur ? Ca c’est marrant, je n’aurais jamais cru qu’une étoile porte ce nom !

Marchand : -Mais c’est qu’il y en a beaucoup d’étoiles ! Hier justement j’ai baptisé la petite que vous voyez la-bas a travers la fenêtre Ernestine en souvenir de ma marraine, puis il y a aussi Hippolyte, qui était mon grand-oncle, Artemiste, comme le patron du Café du Temps Perdu ou j’avais l’habitude de passer jadis mes après-midi quand je me cachais de mes créanciers…

Arnolphe : -Ainsi je suppose que tous vous souvenirs se transforment en noms d’étoiles ?

Marchand : -Et bien oui, vous avez raison. Et puis tenez si vous m’achetez Venus je donnerais votre nom…Au fait comment vous appelez-vous ?

Arnolphe : -Albert, mais tout le monde ici me connaît comme Arnolphe

Marchand : -Je vous disais donc mon cher Arnolphe que si vous vouliez bien faire affaire avec moi et bien j’appellerais l’étoile que vous voyez la-bas Albert Arnolphe, en souvenir de mon premier client.

Arnolphe : -Et cette étoile je puis la garder aussi ?

Marchand : -Et bien…oui ! Si tel est votre désir, gardez-la !

Arnolphe : -Et la grande qu’on voit la-bas ?

Marchand : -Diantre il y a un instant vous ne vouliez rien savoir de cette affaire et voilà pas que maintenant vous voulez que je vous donne tout mon stock ! Et puis cette étoile n’est pas a vendre.

Arnolphe : -Pourtant vous m’aviez dit que vous n’aviez pas vendu une seule étoile, elle est peut-être « réservé » ?

Marchand : -Non, mais elle est en dehors du commerce. D’ailleurs vous voudriez l’acheter que vous ne pourriez pas.

Arnolphe : -Et pour quoi s’il vous plait je ne pourrais l’acheter ?

Marchand : -Parce qu’elle cher, bien trop chere. Cette étoile a guidé les rois mages jusqu’au berceau du Nouveau-Née, cette étoile réveilla les bergers pour leur annoncier la venue du Sauveur, cette étoile n’appartient à personne même pas a moi et je ne puis vous la vendre.

Arrivé à cet endroit la conversation je dus malheureusement quitter le café pour rentrer chez moi. Je pensais tout en marchant vers ma maison a l’étrange scène a la quelle je venais d’assister et j’avais l’impression que ces deux curieux personnages étaient bien moins fous que tant de savants d’aujourd’hui. Au moins eux ils parlaient d’étoiles !

No hay comentarios.: