26 de enero de 2007

Cita

" QUAND ON REPRESENTE UNE CAUSE ( presque ) PERDUE, IL FAUT SONNER DE LA TROMPETTE, SAUTER SUR SON CHEVAL ET TENTER UNE DERNIERE SORTIE, FAUTE DE QUOI L'ON MEURT DE VIEILLESSE TRISTE AU FOND DE LA FORTERESSE OUBLIEE QUE PERSONNE N'ASSIEGE PLUS PARCE QUE LA VIE S'EN EST ALLEE . " ( Jean Raspail )

Lo cual se puede traducir como:

"CUANDO UNO REPRESENTA UNA CAUSA (casi) PERDIDA, HAY QUE TOCAR LA TROMPETA, SALTAR SOBRE SU CABALLO E INTENTAR UNA ULTIMA SALIDA, CASO CONTRARIO, UNO TERMINA MURIENDOSE DE VEJEZ TRISTE EN EL FONDO DE SU FOTALEZA OLVIDADA QUE YA NADIE ATACA PORQUE LA VIDA SE FUE. " (Jean Raspail)

La patrie trahie par la République

PAR JEAN RASPAIL
Ecrivain, romancier.
LE FIGARO du 17 juin 2004


J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d'une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer(1).

La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des «gouvernances» et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...

Sans compter que les «Français de souche», matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de «l'accueil à l'autre», du «partage» cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites «antiracistes», conditionnés dès la petite enfance au «métissage» culturel et comportemental, aux impératifs de la «France plurielle» et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule «citoyen» du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

Face aux différentes «communautés» qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive: c'est nous qu'on intègre à «l'autre», à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite?

Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...

Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces «intelligents» qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication: ils confondent la France avec la République. Les «valeurs républicaines» se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand «I», l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.

Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003: «Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République...»

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: «Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie.» (Président Boumediene, mars 1974.)

Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse: «Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée.»

24 de enero de 2007

Sobre pederastas o como tornar en amable las asquerosidades ajenas...

En Hollande, terre de liberté et de libéralisme par excellence, un nouveau parti politique est apparu. Il s’appelle « NVD », sigles de « Charité, Liberté et Diversité » en hollandais. Comme nous verrons par la suite, ce nom n’est pas anodin…

Sa prétention : revendiquer le droit la légalisation de la pédérastie.

Sous la devise : « Nous allons secouer La Haye pour qu’elle se réveille » il établi entre ses principaux buts de demander la réduction de l’âge légal pour maintenir des relations sexuelles (qui passerait de 16 à 12 ans !), la légalisation de la pornographie infantile et du sexe avec les animaux… sans abuser d’eux. Des chiens, bien entendus, pas des enfants, car le parti se veut écologique et se préoccupe des animaux maltraités… il parait qu’ont peu avoir du sexe avec son chien, sans l’abuser, c'est-à-dire tant quand ne lui tape pas dessous... étrange…

Autres réclamations: la prostitution permise à partir de 16 ans, la permission de se promener nus en public et permettre aussi les émissions télévisés à caractère pornographique pendant la journée, en conservant la nuit pour celles qui présentent un caractère sexuel violant… (envers les hommes ou les animaux ?)

Un des fondateurs du parti, Monsieur Ad van den Berg à déclaré « qu’une prohibition n’a comme résultat qu’exciter la curiosité infantile »… Pas de commentaire…

Aussi un tribunal hollandais a considéré comme légitime les prétentions pédérasties…

Après les homosexuels, il semble que l’heure des pédés est arrivée et vive les conquêtes du progressisme anti-chrétien en Europe !

Le futur de cette prétention ? On peut s’aventurer à faire une hypothèse :

Les lobbies de pédés commenceront par affirmer que la pédérastie est une maladie et que les pauvres pédérastes ne peuvent pas dominer leurs impulsions… puis ils finiront par conclure qu’il s’agit plutôt d’une nouvelle orientation sexuelle, enrichissante pour grands et petits.

Avec de telles affirmations on commencera à voir sur les différents plateaux télévisés des défenseurs de la pédérastie, entre autres des intellectuels reconnus (reconnus par le monde progressiste), des stars de la chanson et des joueurs de foot à la mode. Entre des sourires mielleux et des pubs de préservatifs ils nous feront part de leur sentiment amicale pour cette minorité refoulé et courageuse.
Petit à petit on commencera par qualifier d’intolérants tous ceux qui s’opposent à cette idée et finalement on leur fera des procès pour discrimination.

On fera des films, pour nous présenter la pédérastie comme quelque chose d’aimable et édulcoré. Le pédé sera, bien entendu, l’héros interprété par le dernier acteur à la mode.

On écrira des livres sur le sujet, on tiendra des séminaires sur la pédérastie et la vie de famille… Des statistiques verront le jour, faites par de prestigieuses Universités, elles nous parleront des bontés que les relations sexuelles présentent pour les enfants, si elles sont « menées » par des adultes sains, sérieux et responsables.

Ont aura aussi droit de lire des curieuses d’études sur des civilisations perdues, dans lesquelles la pédérastie était quelque chose de commun et même d’encouragé ; merveilleuses civilisations qui ont disparu sous l’influence exterminatrice de la culture judéo-chrétienne.

On fera ressusciter du passé des personnages historiques, qui ont étés dans leur temps des références morales pour le progrès de l’humanité, et ont nous prouvera qu’ils étaient pédés, en cachète. Même dans la Bible ils y trouveront des passages oubliés qu’il faudra réinterpréter… sans oublier les horribles histoires des prêtes pédérastes qui se convertiront en précurseurs de cette nouvelle doctrine.

Finalement, quand les esprits seront bien troublés par toute cette boue et incapables de réfléchir librement, un grand cas judiciaire finira par gagner la bataille décisive en faveur de la pédérastie. Il s’agira d’un enfant qui a réussi à sortir d’une horrible situation, grâce à l’appui, au soutien et au conseil d’un exquis pédéraste. L’opinion publique sera facilement sensibilisée en faveur de ce bon pédéraste, sauveur de notre enfance perdue. Bien entendu, à cette époque cela ne s’appellera plus de la pédérastie et on aura inventé un autre nom qui soit moins choquant pour les esprits.

La plupart des gens, et même des catholiques bien intentionnées soutiendront alors que chaque homme est libre de faire ce qu’il veut avec son corps et de choisir librement ses inclinations sexuelles… et d’éminents théologiens reprocheront au Vatican sa position rétrograde sur ce sujet.

Francia: más mezquitas en 30 años que iglesias en un siglo

(Informacion hurtada de algun blog amigo)

Noviembre 16, 2006 at 9:21 pm

En los últimos 30 años se construyeron más mezquitas y centros de oración para musulmanes en Francia, que templos católicos en el último siglo. Ésta es una de las contundentes cifras divulgadas por el semanario italiano Alba que dan cuenta del boom musulmán en una nación considerada por larga data como “la hija predilecta de la Iglesia Católica”.
Según el semanario, “la inmigración en Francia llevó a un fuerte aumento de la creación de mezquitas y lugares de culto evangélicos, paralelo a la reducción de iglesias católicas. El país galo cuenta ya con 2.150 mezquitas, casi las mismas que las existentes en la mayor ciudad de Turquía, Estambul”.

El periódico denuncia que “en los últimos cinco años la Iglesia Católica construyó unas 20 iglesias, en su mayor parte en París, Pontoise y Niza y 60 iglesias fueron desafectadas del culto”.
Y el ritmo es progresivo. “La población musulmana en la Unión Europea crece un millón de personas al año, por lo que, a ese ritmo, la UE tendría al menos 40 millones de musulmanes en 2025. Francia es el país con mayor porcentaje de seguidores del Islam: un 10%”, agrega la publicación.

“Europa se islamiza cada vez más y Francia está a la cabeza en la carrera”, añade Alba.

A propos de la liberté

Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libre (Joan., VIII, 32.)

Quand on parle de liberté nous devons tout d’abord nous mettre d’accord sur la signification de ce mot. Nous devons le définir et nous savons que la définition n’est pas un exercice d’esprit propre à notre temps ou nous préférons vivre de sensations et d’a priori sentimentaux.

Or pour définir ce mot il faut partir de quelque part. Nous n’avons pas la capacité de définir dans le vide, pas plus que de vivre sous l’eau. Car nous avons besoin de références comme nous avons aussi besoin de l’air pour vivre.

I. Qu’est ce qu’est la liberté ?

Pour certains, liberté, c’est la capacité d’agir de l’homme et de faire ce que bon lui plait sans empiéter sur la liberté d’autrui.

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. Ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi. (Article 4, Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789).

Et se pose alors le problème des limites à ce qu’on appelle ce droit et de celui qui possède l’autorité pour fixer les limites à la liberté individuelle. Car même ce texte reconnait la liberté comme un droit naturel de l’homme et la loi comme l’unique protection de la liberté.
La liberté, ainsi comprise, serait une conquête, l’aboutissement de successives batailles passées au fil de l’histoire, conquête qui a eu sa victoire et son couronnement dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. C’est la vision marxiste ou libérale de l’histoire, car dans leur sens profond ces deux mouvements de pensé ne sont pas des étrangers[1].

Pour d’autres, et je m’inclus dans ces derniers, la liberté est un don et même le plus précieux des dons car c’est Dieu qui nous l’a donné en nous créant. Et ce don est l’expression maximum de l’Amour de Dieu, car il nous a pas rattachés a Lui, mais nous a donnés le libre arbitre de l’aimer ou de le haïr.

La liberté, bien excellent de la nature et apanage exclusif des êtres doués d'intelligence ou de raison, confère à l'homme une dignité en vertu de laquelle il est mis entre les mains de son conseil et devient le maître de ses actes. Ce qui, néanmoins, est surtout important dans cette prérogative, c'est la manière dont on l'exerce, car de l'usage de la liberté naissent les plus grands maux comme les plus grands biens. Sans doute, il est au pouvoir de l'homme d'obéir à la raison, de pratiquer le bien moral, de marcher droit à sa fin suprême; mais il peut aussi suivre toute autre direction, et, en poursuivant des fantômes de biens trompeurs, renverser l'ordre légitime et courir à une perte volontaire. (Libertas Praestantissimum, lettre encyclique de Sa Sainteté le Pape Léon XIII sur la liberté humaine)

Ces deux différentes définitions sont, cependant, d’accord sur un point : la liberté est la chose (appelé par certains droit, appelé par d’autres don) la plus précieuse de l’homme et elle a donc besoin d’être protégé par une loi. Loi qui a comme rôle d'imposer des devoirs et d'attribuer des droits et qui repose tout entière sur l'autorité, c'est-à-dire sur un pouvoir véritablement capable d'établir ces devoirs et de définir ces droits, capable aussi de sanctionner ses ordres par des peines et des récompenses.

II. Différences qui découlent de l’approche différente du terme

La différence est que les premiers considèrent la loi comme l’expression de la volonté générale et établissent l’homme comme le propre législateur de ses actes et que nous établissons cette liberté dans la loi naturelle qui n'est autre chose que la loi éternelle, gravée chez les êtres doués de raison et les inclinant vers l'acte et la fin qui leur conviennent, et celle-ci n'est elle-même que la raison éternelle du Dieu créateur et modérateur du monde

La liberté pour nous n’est pas un carcan fixe qui me permet de faire ce que je veux, tant je ne fasse pas de mal a autrui, sinon la possibilité que nous avons de nous rattacher a la Vérité ou bien de lui tourner le dos.

Il s’ensuit, pour les premiers, que la liberté est un principe abstrait qui doit être défendu à cape et épée. Il s’ensuit pour nous que la liberté est une réalité concrète de chaque âme. Ils vivent pour défendre cette liberté. Nous vivons libres.

Ils s’indignent, avec raison, de l’ancien esclavage qui a conduit à des milliers d’hommes à vivre dans des conditions presque animales, mais ils ferment les yeux devant l’esclavage des temps modernes. Car la liberté pour eux n’est que certitude de vivre sans chaines et sans entraves, mais ils savent rester impassibles devant l’enchainement des intelligences et des âmes.
L’esclavage est horrible et la aussi une autre fois nous sommes d’accord. Mais la mutilation spirituelle est pire que la corporelle. Un prisonnier des Goulags communistes sait qu’il est enfermé, qu’il ne reverra surement jamais sa femme et ces enfants et qu’il risque de mourir à chaque instant. Mais ce prisonnier peut encore prier Dieu dans son cœur et être étrangement le plus libre des hommes dans sa prison.

Ce n’est pas cet emprisonnement qui est le pire. Car dans celui-ci l’homme peut encore rejoindre Dieu.

Le pire emprisonnement est celui qui a été construit à l’aide des grands principes libertaires. Car dans ce dernier l’homme est prisonnier d’un asile d’aliénés qui n’a pas de mur, qui na pas de porte d’entré, ni de sortie et, pire encore, qui n’a pas de nom. L’homme y vit prisonnier tout en chantant des hymnes à la liberté et a l’amour. Les portes des maisons de fous on étés ouvertes, la folie s’est répandu dans le monde et puis ont a enfermés les derniers hommes libres dans ces asiles en faisant croire qu’ils étaient fous.

Ainsi de l’homme moderne. Il lui a été donné la liberté de ne plus former de famille, ou du moins d’en changer quand cela bon lui semble et ceux qui faisait ça savaient que la base de toute société a toujours été formé sur ces cellules –comme il plait de les appeler aujourd’hui-, mais malheur a celui qui a une nombreuse descendance. Son esprit a été éclairé pour le libérer des superstitions du passé et on lui a fait abjurer de la Foi de ses ancêtres, on lui a inculqué la religion des droits de l’homme mais malheur a celui qui ose seulement soulever quelques doutes sur ces droits. On a sacralisé le droit a la vie, en faisant croire que cela est plus important que l’honneur et la parole donné, mais jamais dans l’histoire on avait assisté à un tel génocide d’innocents. Hérode même fait bien pale figure face aux milliers d’avortements qui on lieu a notre époque sous la justification de que la femme est libre de disposer de son corps. On a donné à l’homme moderne l’instruction de tout connaître, mais en même temps on créait une société marchande qui ne connaît plus que le prix des choses et malheur a celui qui recherche la Vérité.
On vit dans une société d’égaux ou tous peuvent manger le même hamburger et surfer sur les millions de pages pornographiques qui envahissent internet et l’homme se reconnait libre de vivre sous le joug d’un Etat omniprésent qui nous indique comment ont doit se conduire et comment on doit se protéger. Mais qu’importent toutes ces entraves et toutes ces limitations puisqu’elles on pour seul but de nous rendre libres.

Et le jour ou tous les peuples de la terre seront libres, alors les hommes vivront dans une parfaite harmonie et ils ressembleront un petit peu a des dieux.

Et la nous ne sommes plus d’accord du tout, car pour nous, le jour ou nous serons vraiment libres nous serons en Dieu.

Lyon, 26 septembre 2006.

[1] Le génial Fiodor Dostoievski faisait dire à l’un de ces personnages dans son roman Les Démons : de pères libéraux, fils totalitaires.

Encore sur la Vérité

La vie, ces années passes dans les innombrables tracas quotidiens qui n’ont aucune transcendance s’ils ne sont pas sublimés par l’Amour et par le don que nous faisons de ce temps aux autres. Et il est bon de faire don d’un temps qui ne nous appartient pas et qui nous a été donné dans le seul but de rechercher la Vérité absolue.

Ainsi cette Vérité qui se montre clairement pour les uns et qui s’obstine à rester caché pour d’autres doit être le moteur de notre existence entière. Et une fois que nous l’avons trouvé, loin de la garder jalousement pour nous, nous devons la distribuer devant la face du monde. Cela nous est demandé et c’est aussi par l’exemple et notre cohérence entre pensé et action que nous faisons part aux autres de cette Vérité.

Un bateau ne peut pas longer les cotes scabreuses des obscures falaises s’il n’a pas de phare qui le dirige vers le port. Ainsi de l’homme dans les tourments de sa vie d’ici bas, ne peut prétende de vaincre à lui tout seul les obstacles qui jalonnent sa route. Et tout comme le navire dans la nuit noire il doit se faire guider par un phare s’il ne veut briser sa coque contre les dures pierres de la falaise. Mais ce phare, qui est la Vérité, est plus visible pour uns que pour d’autres.

Cependant au moment critique de notre vie, quand nous sentons frôler les planches du navire sur les insidieux rochers de la cote, pour tous il a une lueur d’espérance qui s’allume et indique le droit chemin. Pour d’uns il s’agit d’un puissant phare qui leur a été donné gratuitement dans la volonté de recherche de leur saine intelligence et pour d’autres il s’agit plutôt d’un faible rayon qui procède de la main innocente d’un enfant. Mais personne ne s’échoue sans avoir eu le temps de voir clairement la falaise et de changer le cours de la course folle du bateau.

Mais il faut avoir cette volonté de recherche pour trouver la lumière qui nous guide. Et faut encore après bien vouloir suivre la route qui nous est tracé par cette lumière. Et cette route n’est pas facile car nous voyons à l’ avance tous les dangers et les difficultés qui nous guettent et c’est à ce moment que se joue la décision la plus importante de la vie de l’homme et qu’il se construit en tant que tel, car renonçant a ses peurs il prend ferme le timon pour se dépasser et sauver son navire et son équipage.

Puisqu’il est vrai aussi que nous ne naviguons jamais seuls. Et que nous portons avec nous la responsabilité des autres qui nous ont étés confiés et a qui nous devons de leur donner de la force par notre espérance et notre volonté de poursuivre la route droite jusqu'à sa fin en acceptant toutes les conséquences que ce choix emporte dans son élection.

Car il y a aussi sur les cotes, beaucoup de naufragés qui, semblables a ces bandits qui attirait les bateau vers leur naufrage dans le seul but que de satisfaire a leur cupidité, allument de faux feux d’espérance et font naufrager l’âme des marins inattentifs. Car l’erreur est partout et il est souvent plus facile et plus commode de se laisser porter vers les feux du mensonge que de détourner ses yeux de ces flammes qui dansent dans la nuit et nous attirent mystérieusement vers elles. Mais ces feux, ne deviennent rapidement que poussière car la ou le bois fait de grandes flammes il ne reste guère que des cendres au but de peu de temps.

D’ou l’importance de ne pas miser sur les mauvais feux, car une fois le bateau échoué, nous disparaissons avec lui et jamais nous arriverons au port. Et notre naufrage peut devenir aussi celui d’autres bateau qui nous suivent aveuglés par nos propos soit disant intelligents ou par un fol amour qui n’est que passion mal assouvie, car le vrai amour sait mesurer le bien et le mal et ne veut que le bien de l’être aimé.

Lyon, novembre 2006.

Roman?

1.

Les rayons de soleil matinal éclairaient le mur de la chambre d’Augustin. Penché sur le berceau Isabelle contemplait d’un regard émue cette petite vie qui dormait d’un air angélique sans ce soucier de rien. Une mélancolie soudaine rempli son âme, cela lui arrivait toujours au début de l’hiver. Elle avait du mal à adapter son corps et son cœur à cette saison de l’année ou la vie fait une parenthèse et semble se cacher dans les endroits les plus éloignes, comme si une subite pudeur s’emparait d’elle. Isabelle se sentait, depuis la naissance d’Augustin, aussi fragile que ces arbres qui ont perdu leurs feuilles et qui dévoilent tout à coup la fragilité de leurs branches.
Isabelle était très belle. Pas très grande, de taille menue, tout en elle rappelait la fragilité. Ses yeux verts reflétaient la profondeur et la pureté de toute son âme. Ses cheveux blonds rappelaient les champs en blés à l’époque des moissons.

-Je devrais me remettre à travailler-, pensait, mais en même temps elle ne pouvait détacher son regard d’Augustin. Il semblait si fragile, tellement dépendant et en même temps tellement insouciant.

Le téléphone sonna. C’était Henri, son mari, pour la prévenir qu’il devrait s’absenter une semaine, travail oblige. Henri était un scientifique et Isabelle n’avait vraiment jamais compris en quoi il travaillait. Au début, elle avait essayée de comprendre, mais elle se rendit bientôt à l’évidence que cela la dépassait. Alors pour ne pas lui faire de la peine, quand il lui parlait de ses recherches, elle l’écoutait attentivement, mais son imagination était ailleurs. De temps en temps elle écoutait des mots qui ne voulaient rien dire pour elle et imaginait que les « cellules embryonnaires tripartites » étaient des monstres sortis des profondeurs de l’Antiquité grecque.
Elle retourna près du berceau. Augustin dormait toujours. Sans savoir pourquoi des grosses larmes commencèrent à couler le long de ses joues. Elle se sentait seule, terriblement seule.

***

Dans le laboratoire Henri achevait de prendre les dossiers nécessaires pour son voyage. Après tant d’années de recherche il sentait qu’il arrivait enfin au but. Une fébrile agitation secouait, presque convulsivement, tout son corps. Très grand et maigre, lorsqu’il marchait il faisait penser à une feuille de papier qui se plie sous la force du vent. Il portait des grandes lunettes qui voilaient des yeux d’une couleur indéfinissable.

Les choses s’étaient enchainées à une vitesse incroyable.

Hier, tard dans la soirée, il avait finalement réussi à isoler le dernier chromosome nécessaire et, avant qu’il ait eu le temps d’annoncer cette bonne nouvelle, il avait reçu un appel du Grand Maitre lui disant de se rendre sur le champ à la Citadelle. Une séance extraordinaire venait d’être convoquée d’urgence.

Il allait enfin pouvoir leur démontrer qu’il ne s’était pas trompé et il imaginait la tète de Hewkins lorsqu’il annoncerait sa découverte devant tout le monde. Il s’en réjouissait déjà.

Il jeta un dernier coup d’œil autour de lui, tout semblait être en ordre. Il avait téléphone à sa femme en prétextant un vague voyage, car elle ne connaissait pas ses activités au sein de la Nouvelle Inquisition.

Il aurait aimé lui en parler, car Henri aimait tendrement sa femme, mais ses supérieurs le lui avait formellement interdit, car le salut du monde ne peut dépendre du silence d’une femme. Au début cela l’avait choqué et il avait failli laisser tomber l’Association, comme ils l’appelaient couramment. Mais il y avait eu cette proposition d’occuper un poste de chercheur et il avait accepté pour les siens. Cela lui donnait bonne conscience, car il se disait qu’il travaillait pour eux. Petit à petit il avait été amené à travailler chaque fois plus et il voyait de moins en moins sa femme et son enfant.

Dans la voiture, en route vers la Citadelle, Henri souriait en pensant combien il avait été naïf de croire qu’Isabelle aurait pu comprendre les grands dessins pour lesquels il travaillait. Sa femme était une âme simple et en dehors de ses pinceaux et de sa peinture elle ne comprenait pas grande chose. Henri lui parlait de temps en temps de ce qu’il avait le droit de révéler de son travail et il se rendait bien compte qu’elle ne comprenait rien. Mais elle prenait plaisir à l’écouter et lui il faisait comme si ne rien était.

***

Dans son monastère, le père Georges venait d’éteindre les bougies. Les matines étaient finies et il rejoignait doucement sa cellule.

Il avait du mal à marcher et ses vieux os pesaient lourd à chaque pas. Comme un Christ qui porte sa Croix il pensait aux temps anciens quand le monastère était rempli d’autres moines. Aujourd’hui il était tout seul et il pliait sous le poids de sa grande barde blanche et de la souffrance qu’il endurait depuis de nombreuses années.

Le décret mondial qui avait instauré la Nouvelle Croyance de l’Humanité, avait supprimé toutes les religions, en épargnant que quelques congrégations, pour prouver au monde l’ouverture d’esprit et la tolérance qui animait une telle décision. Le père Jean venait de mourir et le père Georges était le dernier moine de France. Il pensait avec douleur au lendemain quand lui aussi il viendrait à s’éteindre et ne pouvait que remettre entre les mains du Seigneur le futur de son monastère.

Il se rappelait à chaque instant de la journée cette belle phrase de l’Evangile qui dit les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle et il espérait.

Il n’avait pas le droit de dire la messe en public, car affirmer l’existence de Dieu était un délit pénal sévèrement puni. On était libre de croire à condition que cela ne dépasse pas notre fort intérieur. La seule manifestation extérieure de la foi, dans l’ancien monde chrétien était son monastère, car on avait même retiré les croix et les images religieuses de toutes les églises, sous prétexte qu’elles incitaient à la discrimination et aux messages anti-humanitaires.
Aussi la première mesure du nouveau gouvernement mondial avait été d’interdire l’alcool, pour des raisons de salubrité publique et sous prétexte qu’il incitait à débauche. Le père Georges était trop vieux pour fabriquer lui-même son vin, mais il avait réussi à cacher une bouteille pour dire sa messe

Et lorsqu’il consacrait ses mains tremblaient d’émotion en pensant que le seul endroit de France ou le Christ était présent dans la présence réelle de l’eucharistie était son monastère.
Satan s’était déchainé contre l’Eglise et le monde recevait avec acclamations son Prince.

***

Dans le bar de la Word Gouvernamental Organisation, dressé au sommet d’un colosse de verre et d’acier aux cent cinquante et unième étages de l’immeuble de l’Organisation, deux personnes discutaient assises dans des confortables fauteuils en cuir rouge.

Le docteur Hopkins, petit personnage au crane rasé à la voix nasillarde et avec des immenses yeux bleus qui donnaient l’impression de vouloir s’échapper de leurs globules, proposa un verre de whisky à son interlocuteur.

-Mais je pensais que la consommation d’alcool était interdite- lui répondit Henri, car la personne qui se trouvait à ces cotes n’était autre que notre chercheur.

-Cher Henri, il a des choses que je vais devoir vous expliquer. Certes, l’alcool est dangereux pour le peuple, car il éveil en lui les pires instincts et lui fait commettre les pires crimes, mais nous nous sommes au delà de ça. C’est pourquoi l’alcool est interdit partout, sauf dans notre bar car, les prohibitions ne sont pas pour les chefs qui mènent les destins de l’humanité toute entière, sinon que les prohibitions sont faites pour le peuple. Et si vous avez été appelle aujourd’hui c’est bien parce que le Grand Maitre veut faire de vous un chef. Alors acceptez-vous ce verre ?

-Volontiers, répondit Henri. –Vous savez exactement pourquoi j’ai été appelle ?

-Je le sais, mais je ne peux rien vous dire de plus pour le moment. Souvenez-vous de notre devise : les yeux vous seront ouverts au moment indiqué. Or le moment n’est ni maintenant, ni ici devant ce verre de bon whisky. Salut !

-Salut ! répondit Henri tout en buvant de son verre et en sentait une énorme allégresse l’envahir. C’était donc bien ce qui pensait. On l’appelait pour lui proposer un avancement et cela sans que personne ne sache rien encore de sa découverte. Quand ils le sauraient ! Il pourrait finalement acheter la belle maison qu’il rêvait depuis longtemps avec Isabelle. Perdu dans ces pensés il n’écoutait pas son interlocuteur qui continuait de parler tout seul.

-C’est ainsi donc qu’une nouvelle révolution est en marche. Les nouvelles lois sont déjà en cours d’exécution et elles seront publiées dans une semaine. Nous profiterons de la finale de la coupe du monde de football pour éviter la répercussion dans la presse, car même si nous avons réussi à maitre main sur presque toutes les sources d’information, vous devez savoir qu’ils restent deux ou trois franc tireurs qui pourrait avec leurs commentaires éveiller l’esprit endormis des gens.

19 de enero de 2007

Sobre la Verdad

«Conoceréis la verdad y la verdad os hará libres» (Jn 8, 32).

«Para ser libres nos libertó Cristo» (Ga 5, 1)

«Para esto he venido al mundo: para dar testimonio de la verdad» (Jn 18, 37).

Como exhorta el apóstol Pablo: «No os acomodéis al mundo presente, antes bien transformaos mediante la renovación de vuestra mente, de forma que podáis distinguir cuál es la voluntad de Dios: lo bueno, lo agradable, lo perfecto» (Rm 12, 2).

Y el mismo apóstol agrega: «Me envió Cristo... a predicar el Evangelio. Y no con palabras sabias, para no desvirtuar la cruz de Cristo...; nosotros predicamos a un Cristo crucificado: escándalo para los judíos, necedad para los gentiles; mas para los llamados, lo mismo judíos que griegos, un Cristo, fuerza de Dios y sabiduría de Dios» (1 Co 1, 17. 23-24).

Según la fe cristiana y la doctrina de la Iglesia «solamente la libertad que se somete a la Verdad conduce a la persona humana a su verdadero bien. El bien de la persona consiste en estar en la verdad y en realizar la verdad». (Extractos de la encíclica de Ioannes Paulus PP. II, Veritatis splendor).

Los verdaderos adoradores de Dios deben adorarlo «en espíritu y en verdad» (Jn 4, 23).

San Agustín, al comentar el versículo 2 del salmo 100, «servid al Señor con alegría», dice: «En la casa del Señor libre es la esclavitud. Libre, ya que el servicio no le impone la necesidad, sino la caridad... La caridad te convierta en esclavo, así como la verdad te ha hecho libre... Al mismo tiempo tú eres esclavo y libre: esclavo, porque llegaste a serlo; libre, porque eres amado por Dios, tu creador... Eres esclavo del Señor y eres libre del Señor. ¡No busques una liberación que te lleve lejos de la casa de tu libertador!».

De este modo, la Iglesia, y cada cristiano en ella, está llamado a participar de la función real de Cristo en la cruz (cf. Jn 12, 32), de la gracia y de la responsabilidad del Hijo del hombre, que «no ha venido a ser servido, sino a servir y a dar su vida como rescate por muchos» (Mt 20, 28).

Profético?

(…) Roma, que antes fue el centro de la teocracia universal, será desde hoy el centro de la secularización universal, y desde ella se promulgará para el mundo la magna carta de la libertad humana (…)

AB APOSTOLICI SOLII, ENCÍCLICA de LEÓN XIII, 15 DE OCTUBRE DE 1890.

Flor de Lino y saudade


Saudade no tiene aparentemente traducción en otro idioma.


Es un estado de ánimo y a la vez es más que eso. Es una tristeza de un pasado que se fue y puede regresar algún día, es según Camoes una felicidad fuera del mundo, según Pessoa es la poesía del fango y según Amalia Rodrigues una espina amarga y dulce


La mayoría está de acuerdo en que esa palabra expresa una nostalgia extrema, al mismo tiempo que algo de alegría.


Por fin el democrático y, por ende, desconfiable Wikipedia agrega: de origen portugués, y a su vez del latín, la saudade ha sido una palabra definitoria de dos culturas: la portuguesa y la brasileña. Saudade, ya sea una emoción, un sentimiento o un pensamiento, es una de las palabras más importantes de la lengua portuguesa. Es la raíz del fado y de la samba; se trata de una voz que contiene la esencia de la vida, la tristeza y la alegría, el pasado, el presente y el futuro en un instante simultáneo.


Algo de todo eso hay en Flor de Lino cantado por el Dúo Coplanacu.

Algo de misterio… pero yo soñaba con el beso grande de la tierra en celo…, hay también alegría…yo la vi florecer como el lino, de un campo argentino maduro de sol… y hay una exquisita melancolía… hay una tranquera por donde el recuerdo vuelve a la querencia…




Islam y la vieja Europa...



El diario La Croix, que se ha convertido en una verdadera Cruz para los catolicos, cuenta que la policia secuestro el impresionante numero de 194 armas de guerra, entre las cuales 54 kalachnikovs... Ver texto original aqui.

Menuda pavada!

Los encuestadores dejaron algunas pistas:

1. Las armas provenian de la ex-Yugoslavia.

2. El grupo que se dedicaba al trafico es "un grupo proteiforme y multinacional" (que feas suenan esas palabras)

3. El envio iba dirigido a personajes del "sud-este".

4. Ademas de las armas encontraron 350 kg de municiones...

Digo yo:

Kalachnikovs, ex-yugoslavia, multinacional, sud-este... no estaremos hablando de arabes armandose hasta los dientes para dar un nuevo asalto a los descendientes de Charles Martel?

Por cierto, eso desmentiria la
tesis de Al' Qadhafi sobre la victoria pacifica de Allah en Europa. Segun sus propias palabras, dicha victoria, se hara "without swords, without guns, without conquests. The fifty million Muslims of Europe will turn it into a Muslim continent within a few decades".

18 de enero de 2007

Este es el primer mensaje.

Me dejé tentar al final. No es que vaya tampoco a convertirme en un fanatico de compartir intimidades u otras cosas repugnantes de ese estilo, como cierta gente tiene tendencia a hacerlo en la Wild World Web.

Solo se me ocurrio que era una buena manera de archivar ideas, datos curiosos y otras cosas que iré encontrando con el tiempo.

Suele pasar que nos atorramos de cosas que hacer y al final pasa el tiempo y nos olvidamos. De las cosas importantes, por supuesto.

Ayer de pronto recordé el olor extraño de mi provincia en Argentina. Se llama Mendoza y en primavera el zonda, el unico viento calido que viene del sur, produce un perfume, mezcla de tierra reseca, duraznos en flor, romero y otras hierbas, que nunca he sentido en otros lados. Y luego segui recordando... Me vi pequeño en el jardin de de la finca, buscando los caballos para jugar a los indios... pero ya me estoy contradiciendo y empiezo a hablar de intimidades...

Lo que queria decir es que no hay que olvidarse de esas pequeñas cosas que suelen llenar de sentido nuestras vidas: un recuerdo, un abrazo, un apreton de manos, una sonrisa a través del vidrio empañado de un subte y tantas mas.

Es el secreto del Principito de Saint Ex, saber mantener un alma de niño a pesar de que somos grandes.

Y también es el secreto del Evangelio, cuando nos pide que nos hagamos semejante a los niños. Semejantes en la inocencia, en el don de saber asombrarse por minucias y en la eterna alegria.

Por eso también el nombre del blog, que no deja de ser un guiño para Gilbert Keith. Mentira, el guiño nos lo hizo antes él a nosotros.