24 de enero de 2007

Encore sur la Vérité

La vie, ces années passes dans les innombrables tracas quotidiens qui n’ont aucune transcendance s’ils ne sont pas sublimés par l’Amour et par le don que nous faisons de ce temps aux autres. Et il est bon de faire don d’un temps qui ne nous appartient pas et qui nous a été donné dans le seul but de rechercher la Vérité absolue.

Ainsi cette Vérité qui se montre clairement pour les uns et qui s’obstine à rester caché pour d’autres doit être le moteur de notre existence entière. Et une fois que nous l’avons trouvé, loin de la garder jalousement pour nous, nous devons la distribuer devant la face du monde. Cela nous est demandé et c’est aussi par l’exemple et notre cohérence entre pensé et action que nous faisons part aux autres de cette Vérité.

Un bateau ne peut pas longer les cotes scabreuses des obscures falaises s’il n’a pas de phare qui le dirige vers le port. Ainsi de l’homme dans les tourments de sa vie d’ici bas, ne peut prétende de vaincre à lui tout seul les obstacles qui jalonnent sa route. Et tout comme le navire dans la nuit noire il doit se faire guider par un phare s’il ne veut briser sa coque contre les dures pierres de la falaise. Mais ce phare, qui est la Vérité, est plus visible pour uns que pour d’autres.

Cependant au moment critique de notre vie, quand nous sentons frôler les planches du navire sur les insidieux rochers de la cote, pour tous il a une lueur d’espérance qui s’allume et indique le droit chemin. Pour d’uns il s’agit d’un puissant phare qui leur a été donné gratuitement dans la volonté de recherche de leur saine intelligence et pour d’autres il s’agit plutôt d’un faible rayon qui procède de la main innocente d’un enfant. Mais personne ne s’échoue sans avoir eu le temps de voir clairement la falaise et de changer le cours de la course folle du bateau.

Mais il faut avoir cette volonté de recherche pour trouver la lumière qui nous guide. Et faut encore après bien vouloir suivre la route qui nous est tracé par cette lumière. Et cette route n’est pas facile car nous voyons à l’ avance tous les dangers et les difficultés qui nous guettent et c’est à ce moment que se joue la décision la plus importante de la vie de l’homme et qu’il se construit en tant que tel, car renonçant a ses peurs il prend ferme le timon pour se dépasser et sauver son navire et son équipage.

Puisqu’il est vrai aussi que nous ne naviguons jamais seuls. Et que nous portons avec nous la responsabilité des autres qui nous ont étés confiés et a qui nous devons de leur donner de la force par notre espérance et notre volonté de poursuivre la route droite jusqu'à sa fin en acceptant toutes les conséquences que ce choix emporte dans son élection.

Car il y a aussi sur les cotes, beaucoup de naufragés qui, semblables a ces bandits qui attirait les bateau vers leur naufrage dans le seul but que de satisfaire a leur cupidité, allument de faux feux d’espérance et font naufrager l’âme des marins inattentifs. Car l’erreur est partout et il est souvent plus facile et plus commode de se laisser porter vers les feux du mensonge que de détourner ses yeux de ces flammes qui dansent dans la nuit et nous attirent mystérieusement vers elles. Mais ces feux, ne deviennent rapidement que poussière car la ou le bois fait de grandes flammes il ne reste guère que des cendres au but de peu de temps.

D’ou l’importance de ne pas miser sur les mauvais feux, car une fois le bateau échoué, nous disparaissons avec lui et jamais nous arriverons au port. Et notre naufrage peut devenir aussi celui d’autres bateau qui nous suivent aveuglés par nos propos soit disant intelligents ou par un fol amour qui n’est que passion mal assouvie, car le vrai amour sait mesurer le bien et le mal et ne veut que le bien de l’être aimé.

Lyon, novembre 2006.

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